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les-textes-de-Naomi

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Création : 15/07/2008 à 08:36 Mise à jour : 13/12/2022 à 12:03

« Quand tout semble être contre toi, souviens-toi que l’avion décolle face au vent, et non avec lui. »

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amis du jour bonjour
amis du soir bonsoir
amis de midi bon appétit
amis de minuit bonne nuit


  Ici Naomi !

Je posterai des fictions que j'ai écrite. Les racistes, homophobes et les imbéciles peuvent partir dès maintenant, car ce blog est consacré presque exclusivement à des fictions entres couples homosexuels, donc si vous n'êtes pas intéressés, passez votre chemin sans m'insulter : la sortie se trouve en haut à droite ;)


Pour les autres personnes, je vous souhaite une bonne visite,
et j'espère que vous aimerez ce blog et les histoires proposées !


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#Posté le mardi 15 juillet 2008 12:24

Modifié le dimanche 06 septembre 2020 03:56

Naomi met les choses au point :


EDIT

Bon voilà les amis, j'en ai ras les fesses (je reste polie). J'ai posté ce message il y a un moment, en expliquant que non, je n'ai pas le temps d'écrire, que oui je sais vous voulez la suite là-maintenant-tout-de-suite mais que non, celle-ci met du temps.

Concernant les critiques en tous genres des anonymes (parce que non, personne n'a les couilles ni le courage lorsqu'il s'agit de critiquer) j'ai juste envie de vous dire : merde.

J'apprécie les critiques constructives, lorsqu'on me dit qu'il y a des fautes à tels et tels endroits, qu'on me fait remarquer des incohérences et tout ça, le geste est vraiment gentil, vous pourriez vous en foutre royalement, mais vous prenez du temps pour mes écrits, c'est génial de votre part.

Mais par contre, lorsqu'on me sort (Anonymement, bien entendu) des phrases du genre " Vasy c bourrées de fotes c dégueuu à lir c treau pouri " franchement ... arrêtez de massacrer la langue française et allez vous acheter un dictionnaire. Je sais que je fais des fautes, je n'arrive pas à trouver de correcteur depuis 6 ans, et en me relisant j'oublie de noter des détails. Mais si vous voulez critiquer pour critiquer ... allez foutre la merde ailleurs.

J'ai vraiment voulu poursuivre ce blog, je l'ai démarré à mes 11 ans, mes premiers écrits étaient assez merdiques (je ne vais pas mentir) mais lorsque je vous préviens " attention, je l'ai écrit il y a longtemps, le style de départ est pas super " ça sert à quoi de me dire " c'est trop pourri tu écris super mal " ? Si ça ne vous plait pas, cassez vous, je ne vous retiens pas !

Bref, j'aurais réussi à tenir ce blog durant presque 10 ans, et maintenant, même si c'est avec regrets, je l'abandonne. Parce qu'écrire était une passion, et là, ça devient vraiment une contrainte.

J'ai assez de problème comme ça, je préfère m'occuper de ma vie. Et mes fanfic, je les ai dans la tête. J'en avais même énormément en stock, que je comptais écrire cet été, j'avais démarré des résumés et des Ones Shots.

Tant pis pour vous, vous irez critiquer ailleurs, et pardon à celles et ceux qui me suivaient, je n'aurais pas été super active cette année, je le reconnais.

Bonne continuation à ceux qui ont encore du courage (ou qui ne reçoivent pas des commentaires de conn*rds à la pelle) !

Voilà, j'ai (un peu) défoulé ma rancune, bien que je suis sure d'avoir encore des insultes ce soir...

Tchou les amis ~




~~~~ ♣ ♠ ♦ ♥ ~~~~

Je tiens à préciser que je suis étudiante à la fac et que je travaille le samedi donc merci de ne pas me harceler de messages & commentaires assez énervants... vos coups de gueule.... merci de vous les garder :) Je poste du plus vite que je peux, mais comprenez moi : je n'ai qu'un jour de repos par semaine et j'aimerai en profiter !

Pour tous ceux qui attendent de mes nouvelles, sachez que vos commentaires me font un réel plaisir lorsque je les lis ♥ Je fais mon maximum pour vous poster une suite qui vous plaira ! :)

Je remercie chaque lecteur, du simple naufragé au plus fidèle de mes lecteurs car vos commentaires me mettent le baume au coeur et me permettent de continuer plus loin cette aventure qui dure depuis un long moment maintenant.


Merci à tous ♥ et ...... patientez encore un peu pour la suite :)


​ 23

#Posté le samedi 28 décembre 2013 15:37

Modifié le dimanche 10 octobre 2021 11:38

Mes fictions

Mes fictions


Quelques Définitions :


OOC → (Out Of Character) utiliser un nom de personnage mais ne pas respecter le caractère que lui a donné son véritable auteur
UA → (Univers Alternatif) une fanfiction dans un monde parallèle à celui dans lequel le véritable auteur a placé ses personnages
OS → (One Shot) une histoire d'un seul chapitre.
Yaoi → relation entre deux hommes.
Lemon → une scène décrivant un acte sexuel.

Pour de plus amples définitions & pour les ratings



Disclamer : je n'ai malheureusement aucun droit sur mes petits personnages adorés; ils appartiennent à Masashi Kishimoto - sama .. mais je peux toujours espérer les avoir un jour ^^




OS : " Un c½ur blessé "
Type : Yaoi , pas de lemon
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Genre : action / Shônen-ai / OOC / Death fic
Rating : AP
Résumé : Le combat entre Sasuke et Naruto dans la vallée de la fin se termine par une victoire du brun. Mais qu'a-t-il gagné exactement ? Cet affrontement ne le rend-il par perdant quelque part ? Amour et tragédie sont au programme !

le chapitre


OS : " Destin sanglant "
Type : Yaoï, pas de lemon
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Genre : action / spoil / shonen-ai / OOC / Death fic
Rating : AP ; + 13 ans
Résumé : Sasuke est déclaré Nukenin après avoir tué Danzo, l'Hokage intermédiaire. Pendant ce temps, Pain attaque le village de Konoha, mais il est arrêté par Naruto. Sasuke, décidé à venger son frère, souhaite éradiquer le village de la feuille. Comment va se dérouler la rencontre entre les meilleurs ennemis ?

le chapitre


OS : " Beyond the rainbow of the feelings "
Type : Yaoi , pas de lemon
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Genre : Shônen-ai / OOC
Rating : G voir AP
Résumé : Naruto et son meilleur ami Sasuke se rendent à une soirée au cours de laquelle un jeu va bouleverser notre Blondinet. Quels sont ces sentiments dérangeant auxquels il doit faire face ...?
le chapitre



OS : " Eternel est notre amour "
Type : Yaoï, pas de lemon
Pairing : ItaDei
Genre : Shônen-ai / OOC
Rating : G
Résumé : Même si Lucifer est le maître des enfers, il offre aux amants maudits la vie éternelle par delà l'existence humaine. Chaque fois réincarnée, leur idylle ne cessera jamais. Mais lorsque cette romance ne tient qu'à un faible fil, ballotté par des souvenirs endormis, que se passe-t-il ?
le chapitre



OS : " Tel est pris qui croyait prendre "
Type : Yaoï, pas de lemon
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Genre : Shônen-ai / OOC
Rating : G
Résumé : Parce que Naruto en à marre d'entendre ses parents se disputer, il décide de traîner dehors. C'est alors, qu'au détour d'une rue, il découvre une supérette avec un bel employé...
le chapitre




OS : " Parce qu'aux creux de tes bras, je me sens invincible "
Type : Shonen-aï
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Genre : OOC
Rating : G
Résumé : Tandis que la pluie tombe, Sasuke se remémore la plus belle rencontre de sa vie...
le chapitre



Mes fictions




Première fiction, intitulée " Un ninja, une arme "
→ Pages 2 à 7
Chapitres : 40
Statut : Terminée
Type : death fic / action / Mystère
Sous type : OOC (pour les perso' dans Naruto) / OC (Yukie) / Universe 
Pairing : SasuYukie / ItaYukie
Rating : R
Fiche : Ici
Résumé : Élevée par l'ennemi n°1 de Konoha, Yukie a grandi dans un univers lugubre. Réussissant à fuir cette atmosphère oppressante, elle découvre une nouvelle vie teintée d'amitié, de romance et d'humour...

Note aux lecteurs : Ancienne fiction, le style de départ est très moyen, mais au fur et à mesure ça s'arrange !

Saison 1 :
[0] Prologue.
[1] Leçons de vie.
[2] Rencontre inattendue.
[3] Quand deux époques se rencontrent.
[4] Dans l'antre du serpent.
[5] Sauvetage inespéré.
[6] Un rayon de soleil transperce l'obscurité d'un c½ur.
[7] Souvenirs douloureux.
[8] Étranges confidences.
[9] Plan infaillible, sentiments et souvenirs.
[10] Vos morts pour nos vies.
[11] Un passé au goût amer.
[12] En route vers l'inconnu.

Saison 2:
[13] Le village caché de la feuille.
[14] Dans la clarté de la nuit, l'amitié triomphe.
[15] Rendez-vous reptilien.
[16] Fête d'anniversaire.
[17] Combat pour une clochette.
[18] Retrouvailles.
[19] Réflexes d'enfants.
[20] A l'aube d'une ère nouvelle.
[21] Un inconnu attachant.
[22]Rencontre fortuite.
[23] Retour aux sources.
[24] Au delà des liens de sang.
[25] Sacrifice artificiel.
[26] Méli-mélo sentimental.
[27] Mise en place de l'engrenage.
[28] Mise en route du plan.

Saison 3:
[29] Le billet d'entrée.
[30] Le prix d'une vie.
[31] Un serpent... pas si méchant ?
[32] Rien n'est éternel.
[33] Mes véritables sentiments.
[34] L'espoir reposant sur la nouvelle génération.
[35] Le rythme s'accélère !
[36] La guerre débute !
[37] Le combat des immortels.
[38] Au nom de la paix.
[39] La fin d'un temps.
[40] La fin n'est que le commencement.
[41] Épilogue




Deuxième fiction, intitulée " L'homme qui rêvait de liberté "
→ Pages 7 à 8
Chapitres : 9
Statut : Terminée
Type : romance
Sous type :OOC (un peu) / UA / yaoï / lemon / Syndrome de Stockholm
Pairing : SasuNaru / NaruSasu
Rating : M
Fiche : Ici
Résumé : Naruto vit avec ses parents, tous deux extrêmement pauvres. Mais l'arrivée de 4 hommes va changer sa vie pour le meilleur comme pour le pire ...

Note aux lecteurs : Fiction très citronnée, faites suite à une demande de lecteurs pervers ;p


[1] Une triste vie.
[2] Un nouveau maître.
[3] Sentiments et insatisfaction.
[4] Rencontre familiale.
[5] Amour & trahison.
[6] Nouvelle maison.
[7] Retrouvailles.
[8] État d'urgence.
[9] Il était une fin. (épilogue)


Troisième fiction intitulée " Couleur rose délavé "
→ Page 9 à 11
Chapitres : 16
Statut : Abandonnée
Type : romance / Angst / Drame
Sous type : OOC / UA, Yaoï / Lemon / School fic ( un peu )
Pairing : KibaNaru (ou inverse ) / NaruGaa / SasuNaru
Rating : R voir M par moment ( mais rarement )
Fiche : Ici
Résumé :Alors que tout va pour le mieux, un rien nous fait tout perdre. Lorsqu'on passe de l'amour à la trahison tout dérape. L'alcool vous tend les bras, vous perdez pied, votre vie ne tiens plus qu'à un fil. Amants de passage ou coup d'un soir voilà votre quotidien. Comment un jeune homme plein de vie, plongé dans l'enfer de la ville va pouvoir retrouvé goût à la vie, comment une rencontre fortuite peut devenir le signe d'un grand chamboulement, comment passer des ténèbres aux joies les plus pures et les plus innocentes, vous le découvrirez en suivant cette touchante histoire.

Note aux lecteurs : J'aborderai dans cette fiction le métier de sexologue. Mais attention, il ne correspond absolument pas au métier réel, je me suis simplement ré-approprier le nom :p

[1] Deux mondes différents.
[2] Souvenirs d'un autre temps.
[3] Ne jamais écouter aux portes.
[4] Lorsque l'amitié a un prix.
[5] Rendez-vous avec le diable.
[6] Souillé.
[7] Un événement inoubliable.
[8] Soirée arrosée.
[9] Souvenirs enfouis.
[10] Amitié naissante.
[11] Amis, amants.
[12] Débâcle sentimentale.
[13] Un client bien dérangeant.
[14] Un choix compliqué.
[15] Je suis ton ami !
[16] Une douce chaleur.
Note d'explication quant à la fin


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#Posté le dimanche 12 juin 2011 10:32

Modifié le dimanche 15 décembre 2019 10:04

Un coeur blessé


voici un petit one shot sur le couple Sasunaru :)

Merci à Souseiseki26 pour la correction !! ♥
 


♫ Musique d'ambiance ♫ : (kimi ni todoke)
Chara – kataomoi
Je vous conseille de regarder aussi le clip, magnifique



Un coeur blessé



À terre.

L'homme que j'aime se trouve à terre par ma faute. À cause de mon frère, j'ai tué mon meilleur ami, j'ai tué l'homme de ma vie. Son rasengan était puissant, même très puissant, et je n'ai pu y échapper que de peu. Mais lui, il n'a pas l'avantage du sharingan, et mon chidori l'a frappé de plein fouet.

Maintenant, il est là, gisant à mes pieds, baignant dans son sang.

Excuse-moi Naruto. Tu aurais donné ta vie pour moi, et je t'ai détruit pour une simple vengeance, pour l'honneur d'un clan. Naruto... je t'aime, le sais-tu ? Dès le premier regard, mon c½ur s'est emballé, mais j'ai caché ces sentiments et j'ai fait semblant de te haïr.

Naruto, te voir à terre me donne la nausée, j'ai envie de crier, de hurler au monde ma colère. J'ai envie de croire que tout ira bien, que dans quelques jours j'aurai déjà oublié, comme le village m'oubliera. Mais Naruto, ton âme s'éloigne déjà au loin... Naruto... Pourquoi pars-tu sans moi ?

« Naruto... »

Je me rapproche, me baisse et te prends dans mes bras. Naruto... mes larmes coulent, et le ciel lui aussi semble pleurer la perte de cet ange. Je t'en supplie, ouvre les yeux ! « Ne me laisse pas seul Naruto ! » Je ne peux m'empêcher de hurler, de crier après moi-même, de montrer ma rancune envers ce monde injuste.

« Naruto, pourquoi ?! »

Rien. Absolument rien, ton c½ur va bientôt cesser de battre, ton visage pâlit déjà. Je te veux prouver mon amour tant que cela est encore faisable. Je me baisse vers toi, soulève doucement ton corps frêle, et pose mes lèvres sur les tiennes.

« - Mhhh...
- Naruto ?! »

Alors tu vis ? Je ne t'ai pas tué ? Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je constate que non, tu n'es pas mort. Tu es toujours là, un souffle de vie te raccroche à moi et à ce monde que tu aimes tant.

« Naruto, je dois partir, mais je te fais la promesse de revenir, je reviendrai à Konoha Naruto, mais s'il te plaît, ne me déteste pas, ne m'abandonne pas... »

Je pleure de peine, de joie, de soulagement, de ranc½ur et de détresse.

« Sa...suke... »

Je relève la tête, pour m'apercevoir que nos visages sont proches l'un de l'autre. Et ce qui doit se passer se passe. Nos lèvres se joignent à nouveau. Je suis au septième ciel. Ressens-tu quelque chose pour moi ?

« -Naruto, je t'aime.
- Je t'aime aussi Sasuke »

Tes yeux se ferment, tes muscles se relâchent. Naruto, ton corps ressemble à une poupée, pourquoi ? Il est froid, tellement froid...

« Naruto non !! »

Une bouffée de haine et de détresse s'empare de moi. Puis vint la fatalité : Naruto n'est plus.

Alors, ne pouvant plus rien faire, je te pose à terre, regarde ton corps une dernière fois, et me lève. Adieu mon ami, mon amour. Au loin, je peux voir mon ancien professeur. A-t-il vu la scène ? Son regard semble troublé. Mais cela n'est pas important. Ce qui est important, c'est que l'homme que j'aime est mort sous mes yeux, par ma faute.

Mais je sais qu'un jour on se retrouvera...
Fin


Un coeur blessé


  laissez moi vos impressions, bonnes ou mauvaises =D

Bisous à tous et bonne journée,
Naomi








Un coeur blessé © | 2011 | Tous droits réservés
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#Posté le mardi 21 septembre 2010 12:28

Modifié le dimanche 11 décembre 2016 09:44

Destin sanglant


voici un autre petit one-shot SasuNaru pour vous faire patienter ^^

~ corrigé par sachikificsasunaruandco ~


/!\ /!\ SPOIL /!\ /!\

♫ Musique d'ambiance ♫ : (naruto)
aluto - michi to you all


Destin sanglant


Destin sanglant


Je m'appelle Sasuke Uchiwa, je suis un déserteur de Konoha, mon village natal. J'ai seize ans. Cela fait maintenant trois ans que j'ai quitté ce village que j'haïssais tant. Avec l'équipe Taka composée de Karin (type sensoriel), Juugo (premier cobaye de la marque maudite), et de Suigetsu (l'un des sept épéistes) nous faisons partie de l'Akatsuki.

Étonnant ? Pas vraiment. Alors que je venais de tuer mon frère Itachi – et part la même occasion obtenir le mangekyou sharingan éternel – je me suis effondré au sol. Un homme de cette organisation hors la loi m'a récupéré et ensemble nous allons accomplir ma vengeance.

En effet, de cet homme j'appris qu'Itachi n'était pas le coupable mais la victime de cette boucherie qui décima mon clan. Il avait pour ordre, en tant qu'ANBU, de tuer le clan Uchiwa qui préparait un coup d'état. Ce serait le conseil du village lui-même qui lui aurait donné cet ordre.

Alors me voilà de retour vers Konoha, près à détruire ce village détestable; et bien qu'un recoin de mon c½ur refoule cette idée, je la renie avec force. Et dire que mon frère voulait que je le tue pour sauver l'honneur de ce clan pourri jusqu'à la moelle ! Si j'avais su...

J'arrive maintenant sur une colline, la dernière avant le village caché. Et je m'arrête. Je suis seul, mes compagnons sont restés au repère. Ceci est ma vengeance, à moi seul.

Pourtant, quand mes yeux se posent sur l'endroit où se situe mon ancien village, je le vois détruit. Totalement. Éradiqué de la carte du monde shinobis.


Au lieu de maisons et de boutiques, un trou. Énorme.


Et puis je le vois, lui. Cette part de doute dans mon c½ur s'agrandit. Il s'agit de mon blondinet à moi. Il est à terre, complètement lessivé. Je vois autour de lui les 6 membres de L'Akatsuki qui forment Pein morts. Oubliant un moment ma vengeance, je m'approche de cet être que j'aime tant.

Quand ai-je appris à aimer ? Était-ce cette fois où il me sauva d'Orochimaru lors de l'examen chuunin ? Ou bien quand je l'ai quitté pour le renégat et que ses yeux noyés de larmes ont fait se serrer mon c½ur de glace ?


Naruto. Depuis combien de temps est-ce que je t'aime ?


Là maintenant, quand je te vois, le corps en sueur et blessé, je t'aime. Comme pas possible. Comme personne n'a jamais aimé. J'ai envie de descendre et de t'embrasser, de t'avouer mon amour.


Et je le fais.


Je descends la colline où j'étais perché et m'approche de ton corps fatigué. Tu me vois. Tes yeux s'agrandissent de surprise. Je m'approche encore et tu clignes des yeux. Non Naruto, ce n'est pas une blague, je viens vers toi un sourire aux coin des lèvres.

La distance qui nous sépare diminue toujours plus vite. Je cours maintenant. Tu m'as tant manqué Naruto.


Tu cours aussi vers moi, mais je vois ton poing qui se serre. Pourquoi ?

Alors que nous ne sommes qu'à deux mètres l'un de l'autre, je m'arrête, et tu m'imites. Je m'approche doucement maintenant, j'ai peur.

Peur de ta réaction, peur que tu me rejettes.

Et toi, tu ne bouges pas. Tu m'observes en silence.

Plus que quelques pas.

Je suis maintenant face à toi, je peux sentir ton souffle saccadé.

« - Uchiwa Sasuke. »

Pourquoi parles-tu si formellement ? Ne suis-je pas ton ami ? M'as-tu oublié ?

« - Meurtrier de Uchiwa Itachi, Nukenin accusé du meurtre de notre sixième Hokage, Danzo–sama. Moi, Naruto Uzumaki, vais à présent t'éliminer. »

Naruto ... que racontes-tu ? Oui, pour ma vengeance j'ai tué Danzo, remplaçant de Tsunade–sama qui se trouve dans le coma, mais n'est pas toi qui criais tout le temps que tu serais le sixième Hokage ? Naruto, je n'ai pas bien entendu. Tu veux me tuer ?!

« - Naruto. Tu veux me tuer ?
- Je dois te tuer.
- ... »

Pourquoi tout se termine comme ça ? Pourquoi tant de haine envers nos semblables ? Pour peu, juste pour ton sourire, pour un peu de ton amour j'abandonnerai ma vengeance. Alors pourquoi ?

Tu sors un kunaï, et tu t'élances contre moi.

Pourquoi ?

Pourquoi mon corps bouge-t-il tout seul ? Pourquoi est-ce que je prépare un chidori contre toi ? Je ne suis plus maître de rien, rien qu'un esprit dans un corps hors de contrôle.

J'ai peur.

Nos corps s'élancent l'un contre l'autre. Je ferme les yeux. Je voudrais tant tout arrêter, repartir de zéro et t'emmener avec moi dans un monde meilleur. Tout aurait été plus simple.

Une larme coule.

« - Pourquoi ? »

C'était sa voix à lui, un peu tremblante, pleine d'émotion.

« - Je ... je t'aime Naruto. Je t'aime plus que tout.
- Arrête ! Toujours, il aura fallu jusqu'au bout que tu me traite comme un imbécile ! J'en ai assez ! Respectes-moi ! »

Te respecter ? Ne vois tu pas tout ce que je fais pour toi ? J'abandonne. Tout. Je veux te prouver mon amour Naruto, je veux que tu comprennes ces sentiments.

Je lâche le shuriken que je tenais, je désactive mon sharingan. Et je te serre dans bras, tendrement. Tu sursaute, surprit. Je sais que tu n'y crois pas à mon amour. Ça me blesse un peu.

Je tends mon visage vers le tien et t'embrasse, tout ce qu'il y a de plus chaste. Mon corps vibre à ce contact, qu'est ce que ça fait du bien. Soudain, tu disparais dans un nuage de fumée. Un clone.

J'entends un cri et relève la tête. Le vrai Naruto avait sauté en l'air et tombai maintenant sur moi, un kunaï en main.

Tu me transperces le dos, ratant de peu mon c½ur. On dirait un être surnaturel. Le soleil t'orne d'un voile de lumière céleste. Tu es beau comme un Dieu. Tu es un ange. Mon ange.

Alors pourquoi a-t-il fallu que mon chidori t'arrache le c½ur ?! Mon corps ne m'écoutes que par intermittence.

Et te voilà crachant du sang. J'ai honte. Je voudrai te rendre ce c½ur et le remettre à sa place, mais c'est inutile. Je m'en veux tellement. Je ne veux pas te dire au revoir, tu es mon ange.

Je te prends dans mes bras avant que tu n'atteignes le sol, puis je te pose délicatement contre la terre ferme. Qu'ai-je donc fait?

Tes yeux me haïssent, ton corps me repousse. Pourquoi tant de haine ?

« - Hé dire que ... je t'aimais. Je suis ... un baka. »

Naruto ... ! Je t'enlace une nouvelle fois. Des larmes m'échappent. Je prends ton visage dans mes mains et t'embrasse une fois encore, effleurant tes lèvres doucement.

Ton regard se durcit. Naruto ... me haïs–tu tant que ça ?

J'ai mal. Tellement mal. Mon c½ur saigne d'une blessure invisible et mortelle.

Tes yeux se ferment. Je trouve alors dans une poche de ton pantalon, une lettre pliée qui contient le sceau du Hokage.

Au moment où j'allai l'ouvrir, un tourbillon orange s'empare de toi et contraint, je m'éloigne de ton corps.

Rapidement, une boule orange compact, presque noire tant elle est sombre entoure ton corps. Le Kyuubi sort alors, sept queues sont visibles.

Naruto ...

Ce corps animal se contorsionne dans tout les sens, crache une lumière blanche sanglante qui décime une partie de la région.

Puis, dans un nuage d'une incroyable force, un cri bestial retenti et le corps de Naruto, calciné, reprend forme.

C'est la fin.

Je m'approche de mon ami, de mon amant, de cette personne qui représentait ma vie et qui vient de mourir. Je me souviens alors du parchemin dans ma main et l'ouvre.

« Moi, Tsunade, Hokage du village caché de la feuille, déclare dès lors que Sasuke Uchiwa est reconnu non plus comme habitant du village de Konoha mais, par conséquent, comme nukenin et devra être immédiatement tué. De plus, je dénonce Madara Uchiwa, chef de l'Akatsuki, comme auteur de l'incident d'il y a quinze ans, visant à éradiquer le clan Uchiwa. Enfin, j'annonce que le nom de Uchiwa Itachi sera dès aujourd'hui inscrit sur la pierre des héros pour avoir tenté de déjouer le complot auquel Madara Uchiwa prenait part et d'avoir sauver son frère lors du génocide Uchiwa. »

Qu'est ce que ... ça veut dire ? Quand Naruto a dit qu'il devait me tuer, ça voulait dire qu'il n'avait pas le choix... ? Aurais-je commis une énorme erreur ?

Je crains le pire.

Et voilà que, tout à mes questions, j'aperçois Madara, confiant comme à son habitude. Il serait l'auteur de ce macabre complot ?

Dire que j'ai passé ma vie à me faire manipuler, ça fait mal au c½ur. Malgré mon statut de génie, je suis vraiment un bon à rien. Manipulé par son père, manipulé par son frère, manipuler par son village, et maintenant manipulé par son ancêtre. Ma vie est horrible. Je suis horrible.

Naruto, et toi dans tout ça, qu'en penses-tu ? Que penses-tu de cet homme que tu admirais, de cet homme que tu enviais ? Tu dois me haïr à un point inimaginable. Ma vie est un enfer.

Une autre larme s'échappe. Et me voilà, repensant à ce frère bienveillant que j'ai aimé, il y si longtemps. Je crois que ma vie n'est qu'un tissus d'horreurs, étroitement liées les une aux autres.

Où aller, où vivre ? Nulle part. Je ne me rends compte que trop tard que mon c½ur était déjà mort, que ma vie n'avait aucun but. Enfin si, un objectif, un désir : la vengeance.

Désir sanglant, dénudé de sentiments. Juste de la haine. Encore et toujours. La haine, ma meilleure ennemie. Je l'ai tant côtoyé qu'elle m'est familière cette haine.

Dans un espoir désespéré, je tourne les yeux vers mon ange endormi pour l'éternité. J'enlève mon manteau noir à motifs rouges et le dépose sur ce corps désormais sans vie. Une dernière larme vient s'écraser dessus.

Et maintenant, que faire ? Se rendre à Konoha ? J'ai assassiné leur Hokage, tué leur Jinchuuriki.

Et tout à coup, l'évidence me vint. Je sais enfin ce que je vais faire de ma vie. Pour lui, pour moi, pour Konoha, et pour tout ces gens qui m'ont aimé.

Acte héroïque ? Acte désespéré ? Qu'importe, ne dit-on pas que l'amour triomphe toujours ?

Avec l'ardeur du désespoir, la violence de la persévérance et les ailes de l'amour je cours vers cet homme si détestable et si méprisable. Une dernière vengeance, une dernière ranc½ur et ma soif de sang sera rassasiée.

Je lui lance plusieurs attaques, combinant attaques proches et attaques de portées, mais rien n'y fait. Je suis blessé, mon chakra s'épuise. La différence est trop grande, beaucoup trop grande.

Un gouffre nous sépare.

Et dans ce gouffre je me sens tomber, aucune force n'habitant plus mon corps lessivé, fatigué par une vie d'errance.

Il lui suffit de quelques attaques, d'une facilité déconcertante, pour me terrasser.

La haine surpassa l'amour.

Mon ange, attends-moi, je viens à toi.
Qu'importe où tu te trouves, je te chercherais.
Qu'importent les ruses employées je les surpasserais.

Mon amour saura t'atteindre, sois en sur.

Fin
 

Destin sanglant


pourquoi cet OS ? tout d'abord, il y a du sasunaru, donc je vous fait plaisir, et ensuite je fais plaisir à mon ita-sama en lui rendant son honneur Ô combien bafoué.


comme l'as si bien dit Oli-y :
<< sa vengeance était dénouée de sens et lorsqu'il avait enfin compris cela, c'était trop tard >>



Sur ce,

Bisous à tous et bonne journée,
Naomi ♥





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#Posté le lundi 18 avril 2011 14:14

Modifié le dimanche 11 décembre 2016 09:46

Beyond the rainbow of the feelings


Ohayo mina-chan !! ♥ ~ ça faisait un moment hein ? Je vous avez promis un OS tout en douceur, un OS mignon à souhait, quelque chose qui respire la joie. Et bien le voici, le voilà ! Pour vous je me suis déchaînée, je vous ai écris 12 pages word d'une histoire qui, je l'espère, vous mettra du baume au coeur et vous fera sourire durant un moment.

Il faut que vous sachiez que cette histoire m'es venue en rêve, et que je me suis empressée de noter le principal sitôt levée. Voilà deux semaines quelle me trottait dans la tête sans que j'ai le temps de l'écrire, ce qui est chose faite maintenant.

Je vous laisse sur ce, j'espère que vous apprécierez, j'ai pris un réel bonheur à l'écrire !
 


♫ Musique d'ambiance ♫ :
israel iz ka'ano'i kamakawiwo'ole – somewhere over the rainbow



Beyond the rainbow of the feelings

Beyond the rainbow of the feelings


Allons bon, comment expliquer tout ça ? J'ai encore du mal à le réaliser, à me rendre compte que notre relation a évolué. Qui aurait cru que le petit blondinet que je suis était ce genre de personne là ?

Tout ça, c'est de la faute de ce profiteur de Sasuke.

Oh, mais vous ne devez pas comprendre grand chose à mon histoire. Laissez moi vous racontez ce qui m'es arrivé...


Il y a quelques jours, peu après le début des vacances d'avril, des amis ont organisé une soirée. J'ai du insister pour que mon meilleur ami, Sasuke, vienne lui aussi. Vous comprenez, il est plutôt du genre taciturne donc les fêtes et tout ça...

Enfin bon, toujours est-il qu'avec ma bande potes on s'est réunis chez Sakura, l'organisatrice de ladite soirée.

Peut-être dois-je préciser que Sakura est très espiègle et enfantine ? Vous comprendrez mieux la suite ainsi.

Donc nous voilà tous rassemblés à 20h dans le salon de mon amie aux cheveux roses. On sort les boissons gazeuses et jus de fruits – elle a bien précisé alcool interdit – et on grignote quelques chips assis en rond dans son salon.

Nous sommes sept au total : Sakura et sa meilleure amie Ino – meilleures amies bien qu'elles passent leur temps à se chercher – la discrète Hinata, et la bande de fauve composée de Gaara, Kiba, Sasuke et moi, faudrait pas m'oublier hein.

Tout à coup – je dois avouer que je ne comprends toujours pas comment on en est arrivé à ce sujet – on reparle de nos années collèges et de toutes nos bêtises. Nos concours de cracha au dessus des barrières, lorsqu'on soulevait les jupes des filles et... tout le reste.

Puis, lançant un rapide « Attendez, j'ai une suuuper idée !! » la rose s'en va en courant à toute vitesse, nous laissant un tantinet curieux.

Elle revient accompagnée d'une bouteille ou un truc du genre d'un rose un peu trop flashy à mon goût.

« Regardez-moi ça ! Ça vous rappelles des choses hein ? »

En détaillant l'objet je remarque qu'il s'agit bien d'une bouteille.

« - Le jeu de la bouteille ! Oh mon Dieu, ça fait si longtemps que j'y es pas joué ! On fait une partie ? Hein Sakura ! On joue ! On joue !
- Ino, pourquoi tu t'excites autant pour ce machin ? Répliquai-je.
- C'est un jeu génial ! Tu ne connais pas ?
- Bah.... non.
- Je suis partant ! Lance Gaara.
- Je suis ! Haha, j'ai de bon souvenirs de ce jeu ! » Évidement, il ne peut s'agir que de Kiba : quand on parle de jouer, il est toujours partant.

Allons bon, nous voilà parti pour ce fameux jeu de la bouteille... Rien que le nom est pourri, m'enfin bon. On laisse de la place au centre de notre cercle pour placer la bouteille puis Sakura explique les règles :

« -On va jouer dans le sens des aiguilles d'une montre. Le principe est simple : un joueur lance la bouteille et doit faire un gage avec la personne désignée, si la bouteille retombe sur le joueur, il doit embrasser tous les autres joueurs.
- M-mais on fait étapes par étapes alors hein ?
- Tranquille Hinata, on va bien se marrer, répond le roux.
- Dites, ça vous dis de rajouter des gages ? Genre sentir les pieds des autres, enlevez des vêtements et tout ça.
- Kiba on fait pas un strip poker là, le taquinai-je.
- Idée Approuvée ! Bon on démarre, mettez vous tous en place ! Tant qu'à y être, je démarre tien.
- Je te reconnais bien là Sakura, toujours à vouloir démarrer.
- Jalouse Ino ? Tant pis pour toi, fallait le dire avant, na. »

Bon les règles ne semblent pas trop compliquées. Sakura lance la bouteille qui tombe sur Ino.

« -Au fait, on a pas définit par quoi on démarrait !
- Pas très malin ouais... on va dire que les joueurs choisissent pour celui qui lance ok ? »

Et donc le jeu démarre : Sakura fait la bise à Ino, puis vient le tour d'Hinata qui doit sentir les pieds de Kiba, Gaara qui doit me lécher l'oreille – j'avoue avoir rougit.

Les tours passent, puis les gages deviennent plus pervers : on combine plusieurs jeux. On a passé le stade de la bise, du bisou sur la joue, du petit smack timide et maintenant on attaque les choses sérieuses.

Suite au conseil de Kiba – qui était ravi – on décide que si un joueur lance la bouteille et qu'elle le désigne, en plus d'embrasser tout le monde il doit enlever un vêtement, histoire de s'amuser un peu plus (selon lui).

Nous voilà donc au bout d'une heure avec Gaara et Kiba sans chaussure et chaussette, Ino en soutient-gorge, et collant (elle a du enlever sa robe) Hinata les joues rouges pivoines (mais indemne), Sakura en sans son short et Sasuke et moi sans tee-shirt.

D'ailleurs voilà le tour du brun.

« - Quel est mon gage ?
- Tu devras embrasser l'autre joueur ! Crie Kiba.
- Hnn. »

Oui, le vocabulaire de Sasuke est limité, bien que j'arrive à le décoder à force de le côtoyer. Là il vient de dire «  tu me le paieras  ». Enfin son regard sombre traduit tout aussi bien cette pensée. Ah, Kiba s'en est aperçu et se fait tout petit...

Me rendant compte que la pièce est soudain bien calme, je tourne la tête vivement pour me prendre le visage de Sasuke en pleine face.

« Sasuke no Baka ! pourquoi t'es à côté de moi au lieu d'être assis en Face ? (en entend très bien la majuscule)
- C'est toi le baka Naruto, tu n'as pas vu ?
- Vu quoi ? » Un regard sur la bouteille, pointée vers moi, éclaire la situation. «  Hors de question, je ne t'embrasserais pas.
- Hnnn ?
- non .
- Hn. Tu l'as mérité.
- C'est ta faute ! »

Que je vous explique : il vient de me dire «  Ah oui, tu ne m'embrasseras pas ? » ce à quoi j'ai répondu non, mais il a renchérit «  tu m'a traité de Baka, je vais me venger, tu l'as mérité ». Mr dictionnaire bonjour ! J'ai trouvé ma vocation je crois.

Enfin revenons au sujet principal, sinon on n'en finira jamais.

Donc pendant que je fais mon petit monologue interne il s'en penché face à moi et plante son regard taquin dans mes yeux. Je déglutis péniblement.

Puis il pose ses lèvres sur les miennes, et je me sens mal car embrasser mon meilleur ami c'est.... étrange. Sauf que voilà, avec sa langue il vient frôler mes lèvres et arrive à forcer l'entrée.

Je ne savais pas qu'on pouvait être musclé de langue, c'est fou ce qu'on apprend dans la vie !

Je rougit pour de bon tandis qu'il découvre ma cavité, sa langue fouillant tous les recoins, et alors que je tente de repousser sa langue avec la mienne, il vient l'enrouler tout autour et la chatouille.

Enfin un éclair de génie me traverse et je le pousse de toutes mes forces, mes poignets serrés sur son torse.

Il vient mordre ma langue – ultime vengeance – puis clos notre baiser et retourne s'asseoir en face de moi, un sourire triomphal au coin des lèvres.


« - Sasuke t'es qu'un pervers !
- Moi j'ai bien aimé le spectacle, mais fallait aller plus loin Sasuke !
- Ino, pourquoi tu l'encourages ? Traîtresse !
- Hnnn.
- C'est tout réfléchit, la réponse est non, enlèves toi cette idée de la tête Sasuke »

Cet idiot était en train de réfléchir à d'autres idées et son «  Hnnn » voulait dire «  tient j'ai trouvé quelque chose d'intéressant. »

Vient le tour d'Hinata, qui ouvre grand les yeux puis les ferme d'un coup. La timide Hinata doit embrasser le voyou de service, Gaara. Tien, lui non plus n'a pas l'air très à l'aise. Encouragé par Kiba – ou plutôt recevant une grande frappe dans le dos – Hinata se retrouve projetée tant bien que mal sur le rouquin et ils s'embrassent en toute pudeur.

Un peu de romantisme dans ce monde de brute. Enfin romantisme, est un bien grand mot.

On fait finalement une pose pour manger nos pizzas, qu'on avait mis au four il y a quelques minutes. Augmentant le son de sa chaîne Hifi, Sakura change l'ambiance : on passe du jeu entre amis au moment musique et danse.

Je m'éclipse un instant pour aller au toilette, sentant un drôle de goût dans ma bouche. Grâce au miroir je vois que j'ai une petite plaie sur la langue, mais rien de bien méchant.

Sasuke, est un vrai pervers profiteur ! M'embrasser comme ça, et devant tout le monde en plus ! Je veux bien que ce soit un jeu, mais il a abusé pour le coup.

Et mon c½ur qui tambourine comme un fou lorsque je revois la scène. Raaaa, c'est du n'importe quoi tout ça !

Énervé – embarrassé peut être ? - je retourne m'empiffrer de pizzas en m'éloignant discrètement de la source de mes tourmentes.

« -Mates ça Kiba, Naruto fuit Sasuke comme un peureux, il a été choqué !
- Même pas vrai d'abord ! C'est un pervers donc je fais attention.
- Woooouh il a peur du méchant louuuuup !
- Kiba, tu fais mal le loup arrête de suite. »

Sur cette bonne parole, Sakura me prend le bras et m'entraîne dans la cuisine pour que je l'aide avec les plats. Je sors donc une nouvelle pizza du four et la glisse – avec classe s'ilvousplaîtmerci – dans une assiette que je ramène au salon.

A peine le plat posé qu'un bras me prend par la taille et me fait me retourner. Pourquoi est-ce sans trop de surprise que je me retrouve en train d'embrasser – encore – Sasuke ... ?

Je me libère facilement cette fois, enfin bon il ne me tenait pas fort non plus, et m'écrie :

« - Non mais t'es malade ou quoi ? Depuis quand t'embrasse les gens comme ça, sur un coup de tête ?
- Il l'a fait !!!! Hurle Gaara.
- J'aurais jamais cru revoir ça !! Renchérit Kiba.
- De quoi vous parlez les mecs ?
- J'ai fait un pari avec Sasuke : s'il t'embrassait il pouvait dormir sur un matelas en dur, sinon il se retrouvait sur le vieux matelas gonflable crevé un peu partout.
- Attend, Kiba t'es en train de me dire qu'il m'a embrassé pour ... un matelas ? Mais vous êtes dégueulasse ! »

Vexé, mais surtout très très tourmenté par ce qui vient de se passer, je fonce sur Sasuke – qui a eu l'intelligence de s'éloigner durant la discussion. Je lui fonce dessus à la manière d'un rugbyman, cherchant à le plaquer.

Petit détail : je suis en dessous de la moyenne alors que Sasuke est assez grand. Ah oui, et il est musclé aussi.

C'est donc tout naturellement que je me retrouve étalé sur le sol, Sasuke à cheval sur moi.

« Bon ça c'est fait, je vais manger. »

Oh, Sasuke qui fait une vraie phrase, c'est si rare ! Humph je me relève aussi, frottant mes avant bras un peu endoloris.

Les pizzas mangées on se trémousse sur les rythmes endiablés que nous offre les hauts-parleurs, jusqu'à avoir des crampes aux jambes et être obligés de s'affaler sur le canapé.

On continue jusque tard dans la nuit, puis l'ambiance se pose, les discutions intimes commencent, les matelas sont installés – on me refile le vieux matelas tout troué – et lentement les yeux se ferment.

Je m'endors emmitouflé dans mon duvet, roulé en boule autour de mon oreiller comme un enfant.

Sauf que voilà, il s'agit d'un matelas gonflable, de une, et de deux il est crevé. Donc au bout d'un moment il finira forcément par se dégonfler. Et au beau milieu de notre sommeil, quand on dort le mieux de préférence. Les objets sont souvent vicieux.

Je tourne et retourne sur moi-même, cherchant un moyen confortable pour finir ma nuit puis, devant l'évidence que le sol est trop dur, qu'importe comment je me mets, j'en viens à avoir une idée un tantinet suicidaire : allez déranger Sasuke dans son sommeil pour lui piquer une partie de son matelas.

Après tout, il me revient de droit.

Ou pas.

Je tâtonne dans l'obscurité jusqu'à sentir le matelas sous mes doigts puis, d'un grand mouvement me bascule afin d'atterrir sur ledit matelas, lorsque j'entends ronchonner quelqu'un :

«  - Qu'est ce que tu fais baka ?
- Je viens scouatter ton matelas le mien est dégonflé.
- Barre-toi, il est à moi.
- Je prends même pas de place, regarde, je me fais tout petit.
- Baka t'es petit. »

Je ne savais pas Sasuke capable de réparti dans son sommeil. Bon toujours est-il que j'ai mon matelas, je vais pouvoir poursuivre ma nuit. Je baille avant de sombrer dans de doux rêves.

Doux rêves emplis de Sasuke... en train de me faire des trucs pervers. Même dans mon sommeil j'arrive à être étonné par cette vision. Mais le pire, c'est que ça m'excite. C'est répugnant.

Je me réveille malgré moi car mon entre-jambe, trop gonflé, me faire souffrir. J'ai un instant de panique, me demandant si les autres savent pourquoi je suis dans cet état là. Et puis je me rappelle que je suis le seul au courant de ce rêve, et tant mieux.

Je commence à remuer afin de réveiller mes muscles sauf qu'un bras me bloque dans mon élan. Avec la faible lueur du crépuscule, je découvre Sasuke agrippé à moi, un bras autour de ma taille, sa tête proche de mon épaule.

Et c'est moi qui doit me faire tout petit ?

Malgré tout je rougis et bégaie «  S-Sasuke pousses toi » mais il ne réagit pas, sa respiration est profonde, signe de son grand sommeil.

Par un effort surhumain j'arrive à me défaire de son emprise et à me diriger vers les toilettes.

Là, même si j'ai honte de l'avouer, c'est en pensant à ce qu'il me faisait dans mon rêve que je me masturbe.

Je ne comprends pas. Sasuke est mon ami depuis tellement de temps, ce genre de sensations, toutes ces pensées, c'est comme ternir notre amitié.

Et pourtant son baiser était divin en y repensant.

Rah, je ne vais pas m'en sortir ! Je respire un grand coup, fait le plein de motivation et sors. Je retourne vers mon matelas – enfin ce qu'il en reste – lorsque sa voix m'interpelle :

« - Naru, t'étais où ?
- Heum... au toilette.
- Hn. Viens. »

Mon dieu que sa voix ensommeillée est sexy ! Non attends c'est quoi cette pensée à l'instant ?!

Il ouvre ses bras et, ruinant mon minable effort pour lui résister, je m'y réfugie.

Je fais ça uniquement pour son matelas confortable hein, n'y voyez pas autre chose.

Mouais, je n'arrive même pas à me convaincre moi-même...

De retour contre lui, il s'installe comme tout à l'heure, et je ferme mes yeux, savourant son contact déroutant.

Puis, lorsque j'estime que mes amis vont se lever – je les entends remuer depuis quelques minutes – je me dégage de son emprise pour retourner sur mon matelas, l'air de rien. Ni vu, ni connu.

Quelques instants plus tard ils se lèvent à tours de rôle, baillant et s'étirant à souhait, et je fais mine de me réveiller.

Finalement, on se réveille dans la bonne humeur, puis on déjeune, range les matelas, et prenons un déjeuner bien bourratif : le chocolat chaud avec surplus de chantilly, notre traditionnel petit dej' de lendemain de soirée.

Presque deux heures plus, tout le monde est lavé et habillé, la salle et rangée et nettoyée et nous partons au compte goutte.

Personne n'a fait allusion au jeu d'hier soir, et j'en suis bien content, je n'aurais pas su quoi dire. Je pars le dernier, suivant Sasuke de peu, et me dirige vers mon arrêt de bus en sa compagnie : nous sommes voisins de quartier.

Nous n'échangeons pas un mot puis une fois le véhicule arrivé, nous montons et nous installons vers le fond, là où il y a de la place.

Fatigué – j'ai quand même passé une partie de la nuit à chercher mon sommeil à cause du matelas – je finis par m'assoupir.

Enfin disons plutôt que lorsque Sasuke m'a réveillé je me suis aperçu m'être endormis.

Encore dans les vapes je le suis hors du bus puis, au fil des pas, m'aperçois que je ne suis pas dans mon quartier, mais dans celui de Sasuke qui est normalement deux arrêts après moi.

« - Sasuke no baka, pourquoi tu ne m'as pas réveillé à Mon arrêt ?!
- C'toi le baka.
- ça répond pas à ma question...
- Hnn.
- ... Sasuke ?
- T'as déjà oublié que tu passais tes vacances chez moi car ta mère est partie ? »

Mon cerveau refait surface subitement. Je vis avec ma mère qui a du partir en déplacement et, beaucoup trop protectrice, elle a refusé que je passe une semaine seul chez moi, à glander tranquillement, du coup elle a appelé les parents de Sasuke qui ont accepté de m'héberger.

Et c'est seulement maintenant que mon cerveau se rappelle de ça... Halala, je vais finir par croire que je suis vraiment un baka, comme dis Sasuke.

Hum... un détail me dérange pendant qu'on poursuit notre chemin côte à côte mais sans se parler. Je vais devoir finir la semaine chez Sasuke, en dormant dans sa chambre. Après ce qu'il s'est passé et mes réactions, j'ai un peu de mal avec cette idée...

Enfin bon, on poursuit notre route donc, et après un petit quart d'heure de marche on entre chez lui.

« - Ton frère n'est pas là ?
- Il reste jusqu'à demain avec des potes.
- Oh d'accord. »

Autrement dit, il n'y a que lui et moi dans cette maison, ses parents ne rentrant pas avant 20h.

Mon c½ur se réjouit mais mon cerveau s'est mis en mode 'beug'. J'enlève mes chaussures et file directement dans sa chambre, là où est installé mon futon. Je pose mon sac par terre, dans un coin et, pas vraiment le c½ur à la discussion, décide de somnoler – ou de faire semblant – afin de ne pas l'affronter.

Je m'affale donc sur son lit, qui est biiiien plus moelleux que mon matelas de fortune et, me tournant sur le côté, je ferme les yeux et respire doucement.

Un détail auquel je n'avais jamais fait attention m'apparaît alors : son odeur. En y faisant attention ce parfum ambré légèrement fruité et vraiment doux à sentir. Et pour la je-ne-sais-plus-combiennième-fois de la journée, je ferme les yeux, le nez emplit des effluves de ce nectar apaisant.

Je sens alors le lit s'affaisser un peu, signe que Sasuke s'est assis dessus. J'essaie de rester de marbre, même si mon c½ur frappe fort dans ma poitrine.

«  Naruto tu dors ? »

Un long silence suit.

« Naru ... ? »

Je ne fait aucun mouvement trahissant le fait que je sois bel et bien éveillé. Je sens alors le lit bouger un peu, et en déduit qu'il a du se lever. Sauf que j'ai tout faux puisqu'un instant plus tard il vient se serrer contre moi et passe son bras contre mon corps.

D'une voix suave et au combien charmeuse il murmure «  Naru » avant de poser sa tête sur mon bras, et d'emmêler ses jambes aux miennes.

Je ne peux m'empêcher de frémir au contact de ses orteils froids. Mais que fait-il exactement ? A rester là, comme ça, serré tout contre moi, il va finir par entendre mon c½ur exploser tant il tambourine violemment en moi.

Je ne saurais dire pendant combien de temps on est resté comme ça, l'un contre l'autre mais ce fut une si longue période que je me suis habitué à sa présence, et mon c½ur a repris un rythme normal.

Je me sens si bien là, contre lui, que ça m'étonne un peu : je ne me suis jamais senti comme ça, aussi calme et apaisé.

Mais ce moment paisible fut rompu lorsque ses lèvres se posèrent dans mon cou où il déposa des dizaines de baisers papillons.

«  Naru je n'en peux plus... »

Sa voix raisonne au creux de mon oreille. Mon corps frémis. Ses baisers sont plus accentués, ses mains caressent mon torse sous mon tee-shirt.

Bien malgré moi un gémissement m'échappe et je rougis comme une pivoine.

« - Naru ?! »

la seule chose que je pus répondre est «  Qu'est ce que tu fais Sasuke ? »

Un moment de gène s'installe tandis qu'il s'éloigne afin que nous nous fassions face. Je m'assois en tailleur, cherchant à cacher mon embarras au maximum, mais c'est une chose très dure à faire.

Étant donné qu'il ne répond pas, et même qu'il fuit mon regard, je ré-itère ma question.

«  - Sasuke, qu'est ce que tu faisais ?
- Je... Comment dire... C'est juste que... »

C'est la première fois que je le vois embarrassé à ce point, s'en est émouvant.

« - T'essayais juste de profiter de mon corps pendant que je dormais c'est ça ?
- Baka ! C'est pas ce que je voulais faire ! Mais t'étais là, allongé et... ton tee-shirt était remonté, je voyais ton torse alors ça m'a tenté et ... »

Je crois que c'est la plus longue phrase qu'il n'est jamais faite.

« - Et tu t'es dit ' tiens, il dort, alors autant en profiter ' ... ?
- Je sais très bien que tu n'aurais jamais accepté que je te touche comme ça. J'ai bien compris le message lorsque je devais t'embrasser hier.
- Comment ça ?
- La manière dont tu m'a repoussé était un peu plus explicite...
- Mais c'est normal ! D'où tu surgis comme ça, devant moi et m'embrasses ? Laisse les gens se faire à l'idée avant de les forcer !
- T'es en train de me dire que si je t'avais prévenu t'aurais accepté ?
- Bien sur que non ! Enfin t'es mon meilleur ami et c'est pas parce que mon coeur bat comme un fou dans ma poitrine que ça va changer quelque chose à ça ! »

Eh merde, qu'est ce que je raconte moi ? Dans la panique je lui déballe tout, comme ça !

« - Hnn ?
- Non rien, laisse tomber. »

Je détourne les yeux et me tourne pour me lever lorsque son bras me retient.

« - J'ai bien entendu ?
- Quoi ? »

Mon ton est un peu brutal, signe de ma gêne. Alors que j'essaie de me défaire de son emprise, d'un mouvement rapide il place sa main sur mon c½ur. Mon c½ur bat la chamade tellement fort que s'en est oppressant.

« Naru, je...
- Laisse moi. »

J'ai tellement peur de la suite, que prendre la fuite me paraît être une meilleur option.

Mais lui n'a pas prévu ça puisqu'un de ses bras me retient toujours, fermement serré autour de mon poignet. Ce même bras qui me projette vers lui et me maintien allongé contre le matelas.

«  - Pourquoi tu n'as rien dit ?
- Dis quoi ?
- Tu sais très bien de quoi je parle.
- Tu trouves ça normal toi, d'éprouver une attirance pour son meilleur ami ? D'aimer lorsqu'il vous touche ? Bien sur que non, c'est pas normal ! C'est bizarre et répugnant !
- Répugnant ... ? »

Son regard devient si sombre que je déglutis avec peine. J'aurais du peser mes mots avant de parler...

Il m'embrasse sans aucune explication, mais d'une manière si sauvage, si violente que s'en ai étouffant. Je peine à garder mon souffle, et entre deux assauts j'aspire de grandes bouffées d'air.

Lui enfourne sa langue dans ma bouche, la ravage, et son visage est si près du mien qu'ils sont comme collés, aimantés. Ses assauts se poursuivent les uns après les autres et malgré mon manque d'air, ma langue se retrouve nouée à la sienne, dans un ballet endiablé.

Ses mains s'agrippent à mes cheveux et les enserrent si fortement qu'il pourrait me les arracher.

Et pourtant je ne peux m'empêcher de souhaiter qu'il continue, m'emportant avec lui toujours un peu plus, afin que nos corps et nos esprits fusionnent.

Je l'aime. Voilà l'évidence qui me vient. Je l'aime à un tel point que je me demande comment j'ai pu être aveugle à ce point durant tout ce temps.

Il met fin à notre baiser sans pour autant ôter son visage du mien, de sorte que son souffle vienne chatouiller mes narines.

«  C'est si répugnant que ça ? »

Plus que méchante, sa voix sonne comme un appel, je peux discerner la peine qu'elle contient. De son ½il droit coule une larme qui vient choir sur ma joue.

Je ne pensais pas l'avoir blessé à ce point, je m'en veux.

« Sasu... » Moi voix traîne.

Laissant mes sentiments s'envoler, je vient déposer un tendre baiser sur ses lèvres. «  Embrasses moi Sasuke. » Ses yeux s'ouvrent en grands, n'osant y croire.

«  Je t'aime. Je t'aime Sasuke, alors embrasses moi et ne me lâches plus. »

Je le vois sourire. Pas un sourire fugace et taquin, mais un sourire sincère, un sourire éblouissant.

Il s'approche et ses lèvres rencontrent les miennes dans un baiser empreint d'amour. Comment ai-je pu être bête au point de ne rien comprendre ?

« - Tu as raison Sasuke, je ne suis qu'un baka.
- Tu es mon baka. »

Nous nous sourions et nos lèvres se scellent une nouvelle fois.

C'est beau l'amour, si tendre et si lumineux. L'amour est comme un arc en ciel, éblouissant et rayonnant.


Fin


Beyond the rainbow of the feelings



Laissez moi vos impressions ! Avez-vous aimez ce style d'écriture plus humoristique, moins axé sur la psychologie du personnage ? Avez-vous des passages préférez, des moments où vous étiez émus ?


Bisous à tous et bonne journée,
Naomi








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#Posté le jeudi 24 janvier 2013 12:34

Modifié le mercredi 08 juillet 2015 05:43

Éternel est notre amour


Ohayo ~
Je vous avez promis des chapitres mais je n'ai pas eu le temps de les écrire
( ni trop l'envie aussi ) du coup je vous offre un petit OS pour me faire pardonner :)
Je l'avais écrit il y a un petit moment, mais j'ai décidé de le rajeunir donc je l'ai réécrit et j'ai modifier pleins de choses * monologue *

Bref, je change un peu de couple, bien que vous pouvez très bien penser a un SasuNaru si vous le souhaiter, j'ai fait en sorte que ce soit possible :3


J'espère que vous apprécierez, le style et surtout l'histoire sont assez surprenant !
 


♫ Musique d'ambiance ♫ : Elfen Lied
Kumiko Noma – lilium
( ps : cette musique n'est pas vraiment en accord,
si vous ne l'écoutez pas, ce n'est pas important ^^)

Éternel est notre amour


Éternel est notre amour


«La légende raconte que deux anges, l'un d'un blanc pur envoyé par Dieu et l'autre d'un sombre noir jais venu de l'enfer étaient voués à s'aimer pour l'éternité. »


Deidara referme le livre. Après Ulysse, Oedipe et Bel ami, il devrait affronter des anges ? N'importe quoi !

Du haut de ses 17 ans, jamais il n'avait vu pareille ânerie. Des anges ! Vraiment, les gens sont fous, il n'y a pas à dire. Surtout ses professeurs, d'ailleurs, qui le forcent à lire ce bouquin.

Il se lève rapidement, enfile son pull noir et sort prendre l'air. Aussitôt, son animal de compagnie, une colombe d'un blanc immaculé si l'on ne tient pas compte d'une espèce de couronne dorée autour de son cou, le suit.

Deidara alla directement s'asseoir sur un banc à quelques mètres de chez lui. « Des anges ... ! » il n'en revient toujours pas. La colombe se pose délicatement sur son épaule.

Le blondinet sort alors son portable et regarde l'heure «  c'est bientôt le moment, je devrais y aller » pense-t-il. Il caresse la petite tête de l'animal puis, faisant un détour par chez lui pour déposer la bête, il se dirige vers le parc où ses amis l'attendent.

Au détour d'une rue, il percute un inconnu.

« - Pardon, je ne vous avez pas vu ! S'empresse-t-il de s'excuser.
- No es importante. Répliqua la voix.
- ... Je ne parle pas l'allemand, désolé. »

S'il avait fait plus attention, il se serait rendu compte que c'était de l'espagnol et non pas de l'allemand, mais absorbé comme il était à se noyer dans des onyx noir, il n'y fit pas attention.

« Cet homme a un charme fou ! »

Avec ses longs cheveux noirs, sa peau pâle et ses yeux d'un noir profond, l'inconnu était à tomber. Même un Dieu grec n'égalait pas sa beauté !

Le bel inconnu lui offre alors un sourire hypnotique et enchanteur. Deidara du cligner des yeux plusieurs fois et faire preuve dune grande maturité pour ne pas se jeter tout droit sur cet homme.

S'il pouvait d'ailleurs, il l'aurait déjà fait. Mais le brun lui inspirait une certaine retenue, et par son allure classe et impeccable, du respect profond.

Il rejoignit ses amis dans le parc où tous étaient attablés autour des jeux pour enfants. Sasori, son meilleur ami était assis sur une balancelle.

« - Tout le monde est là ? Lance notre protagoniste à l'assemblée.
- On n'attendait plus que toi, lui répond Sasori.
- Let's go ! Sinon le film démarrera sans nous ! »

Cette dernière remarque vient de Tobi, un type totalement immature mais adorable. Tous se dirigent ainsi bruyamment vers le cinéma, achètent pop-corn, glaces et tout un tas de sucreries puis prennent leur place pour « Bilbo le Hobbit ». La bande est en effet grande fan de la saga Le Seigneur des Anneaux.


Une fois la séance de cinéma terminée, la petite troupe se dirige vers un fast food, commande des hamburgers et mange tout en se racontant des anecdotes du film.

Vient finalement l'heure de se séparer et tous rentrent chez eux, heureux d'avoir pu regarder un bon film avec des amis. Notre blondinet prend le chemin du retour, entre dans sa maison et file directement se coucher.

Dans la nuit son sommeil s'agite, perturbé par des longues ailes noires qu'il aperçoit, d'abord de manière floue, puis plus distinctement au fur et à mesure. Ces ailes l'enrobent, le couvrent et l'étouffent.

Il halète, remue dans son lit encore et encore, puis elles se mettent à briller de miles feux, s'ouvrent lentement et le libèrent. Leur couleur noir pétrole devient vite attrayante et il ne peut s'empêcher de tendre la main vers elles, ayant oublier leur dangerosité.

L'être porteur de ces ailes murmure alors «  Elen síla lúmenn' omentielvo ». * C'est sur cette unique phrase que Deidara se réveille, en peu sonné par cet étrange rêve, puis se prépare pour aller en cours.

****

Ce rêve, il n'en parla à personne, pas même à sa confidente sa tendre colombe. Bien trop étrange à son goût, il préfère largement l'oublier.

Et pourtant son rêve lui ne l'oublie pas. Il revient, soir après soir le hanter, et cette phrase sonne toujours l'heure du réveil. Mais que signifie-t-elle ? Chaque soir son rêve se fait plus précis, les détails se multiplient et un visage finit par se former.

Des pommettes fines, un nez long et droit, une arcade marquée, un menton arrondi. Jamais il n'a pu distinguer les yeux de cet être qui le tourmente.

Depuis maintenant deux semaines que ce rêve le ballote chaque soir dans un univers qu'il ne comprend, Deidara s'est aperçu d'une chose : l'allemand qu'il a rencontré ce jour là – enfin il suppose que c'est un allemand – il le rencontre tous les jours.

Que ce soit à l'épicerie, chez son ami le fleuriste, au supermarché, en rentrant des cours, en se baladant dans la rue, cet homme est toujours là. Et son visage l'attire d'avantage à chaque fois, comme si son âme le poussait vers lui.

D'ailleurs il finit par ne plus y voir que des coïncidences dans ces rencontres. Il les attend chaque jour, sachant qu'il ne le rencontre jamais au même endroit ni dans un même lieu.

Inconsciemment, ses trajets quotidiens sont devenus plus longs et sa démarche plus lente. Il a finit par prendre goût à ce jeu : où sera-t-il aujourd'hui ? Quand viendra-t-il ?

Il l'attend. Et lui aussi l'attend. Cela fait si longtemps qu'il le cherche, son ange à lui. Depuis leur dernière vie ils ont été séparés et l'homme n'a cessé de se tourmenter. Où l'ont-ils amené ? Qu'en ont-ils fait ?

Cet être si cher à son c½ur, son ange mais aussi sa malédiction, il n'a eu de répit que lorsqu'il l'a trouvé. Et il passe son temps à le regarder, par delà la fenêtre du lycée, par delà les vitrines des magasins. Il l'épie sans cesse, cet être si cher à son c½ur. Il veut tout savoir de lui : comment se passe cette nouvelle vie, la personnalité de son amant est-elle toujours la même ?

Car si les années ont passé et les siècles défilés, quelque soit la nouvelle vie qu'ils entamaient, ils se retrouvaient toujours. Les amants maudits. Banni de l'enfer pour aimer un être angélique, l'ange noir n'a eu de cesse, à travers ses innombrables vies, de retrouver son être aimé.

Car si Lucifer est le maître des enfers, il offrit à ce couple maudit la vie éternelle par delà l'existence humaine. Chaque fois réincarnée, leur idylle ne cessera jamais.

Si certains le voient comme une bénédiction, eux le voient cependant comme une contrainte : toujours recommencer du départ, chercher l'autre par delà ce monde si vaste. Et les souvenirs qui se superposent, se contredisent.

Mais cette fois-ci, un détail est apparu : l'être angélique a perdu la mémoire de ses vies passées et a changé de sexe : ce n'est plus une femme. L'ange noir s'en est aperçu en le rencontrant : cet homme, que les mortels nomment Deidara, ne l'a pas reconnu. Et pourtant il sait, il sent, c'est son ange. Malgré les apparences trompeuses, cet homme est son âme s½ur.

Ce détail signifierait-il la fin de leur cauchemar ?

Alors chaque jour il épie son amour, guette des détails signifiants qu'il ne se trompe pas. Le lilas que son ange a toujours aimé, il en a trouvé un bouquet dans la maison de Deidara. Le bracelet au poignet du blond, il lui a offert il y a trois vies de cela. Et cette passion pour la poterie ! Il ne saurait dire combien de fois il a déjà admiré ces oiseaux de terre.

Et puis la colombe. Comment ne pas comprendre avec un signe si distinctif ? Oui, les amants maudits se sont enfin retrouvés.

Mais Deidara lui ne sait pas tout cela. Non, il passe son temps à chercher le beau jeune homme, à imaginer leur rencontre.

Rencontre qui ne tarda pas arrivée.

Un soir, alors que Deidara faisait nombre détour pour rentrer chez lui, l'homme apparu. Venant d'une ruelle sombre, il semblait briller aux yeux du blond. C'est lui pensa-t-il.

Intimidé par ce premier contact, il rougit sans trop savoir pourquoi.

«  Elen síla lúmenn' omentielvo. »

Cette phrase, comment ne pas la reconnaître ! Dans son rêve, l'être vêtu d'ailes sombres lui disait soir après soir.

« - Cette phrase... Je l'ai déjà entendue. Que signifie-t-elle ?
- ''Une étoile brille sur l'heure de notre rencontre.'' Ceci semble vrai, si l'on tient compte de ce magnifique ciel étoilé.
- Comment savez-vous cela ? Et... Qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Itachi Uchiwa. Ne sois pas si étonné, ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons, n'est ce pas ?
- Non, en effet. »

En cet instant, Deidara eut la certitude qu'ils se connaissaient déjà, et ce depuis longtemps déjà. Mais pourquoi ? Quelle est cette sensation au creux de sa poitrine ?
Intimidé, il perdit son air enjoué habituel.

« - Uchiwa Itachi hein... Puis-je vous poser une question : me suivez-vous ? Êtes vous un stalkeur ou quelque chose comme ça ?
- Si je te suis ? Cela fait si longtemps que je te cherche. Je pourrais dire une décennie.
- Pourquoi faites vous cela, jour après jour ?
- Pourquoi... ? Pour retrouver un amour perdu je suppose. Cela te convient-il ? »

«  Me convient-il »... Deidara hésita un moment : cet homme parle de la réponse ou du fait qu'il le poursuive pour un amour quelconque ? Étrangement, il se dit que quelque soit la réponse, les deux lui convenaient. Particulièrement la seconde interprétation d'ailleurs.

« - ... Vous me suivez, moi, car vous êtes à la recherche d'un amour perdu... Dois-je comprendre que cet amour... c'est moi ? Vous ne trouvez pas vos réponses trop élusives ?
- Tu veux que je sois plus concret ?
- J'aimerais bien oui. »

Quelle ne fut pas la surprise de Deidara lorsque Itachi se penche pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres ! Pour du concret, il est servi...

« - C'était quoi ça ?
- Du concret.
- Je ne comprends pas, vous êtes fou ? Dérangé ?
- Tu ne te souviens vraiment de rien, pas vrai ?
- Je suis censé me souvenir de quoi exactement ? Un mec totalement dérangé me suit depuis des semaines, et ce n'est pas parce que vous êtes beau et attirant que vous pouvez m'embrasser comme ça ! Enfin pas que ça m'est déplu ni rien mais.... Qu'est ce que je raconte moi ?! On ne fait pas ça a un inconnu !
- Dans ce cas, ne soyons plus des inconnus. »

Deidara rougit, détourna les yeux et mis sa main devant la bouche. C'est quoi cette histoire ? Jamais personne ne le croirait !

Et pourtant, se faire embrasser par ce Dieu grec à la beauté parfaite ce n'était pas désagréable du tout. Bien au contraire.


Sans attendre de réponse Itachi attrape la main de blond afin de refermer ses doigts dessus. Oui, cette histoire, ils l'écriraient tous les deux. Bénédiction ou malédiction, ces deux anges n'ont pas besoin de leur vies passées pour s'aimer.


Le futur, cela sonne si bien lorsqu'on tient la main de la personne pour qui on peut braver les interdit, outrepasser les règles, défier les cieux et damner son âme rien que pour voir briller dans es yeux la flamme d'un amour passionnel.



Fin


Éternel est notre amour

* Le langage utilisé est de l'elfique car, vous vous en doutez, internet ne m'a pas donné de langage spécifique aux anges.

** J'avais pensé à d'autres titres, notamment " le paradis en enfer " mais je n'ai finalement pas accrochée ^^ lequel préférez-vous ? :)


Laissez moi vos impressions !
Avez-vous aimez ce style d'écriture ?
Avez-vous des passages préférez, des moments où vous étiez émus ?
Cette histoire d'anges, de vies antérieures, cela vous a-t-il dérangé ? Ou avez vous appréciez?

Bisous à tous et bonne journée,
Naomi









Éternel est notre amour © | 2013 | Tous droits réservés
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#Posté le vendredi 03 mai 2013 10:53

Modifié le mercredi 08 juillet 2015 05:43

Tel est pris qui croyait prendre


Ohayo ~ Durant mon trajet pour aller m'inscrire à la fac, il m'est venu une idée d'OS.... J'espère que vous aimerez le côté passionnel !
 


♫ Musique d'ambiance ♫ : ---
?? – ??


Tel est pris qui croyait prendre


Tel est pris qui croyait prendre



J'ai un problème. Un gros problème.

Laissez moi m'expliquer...

Je m'appelle Naruto Uzumaki, 19 ans et toutes mes dents. Récemment mes parents passent leurs temps à se disputer ; du coup au lieu de rentrer directement après la fac, je fais des détours pour gagner un peu de temps. C'est ainsi que j'ai découvert une petite épicerie ouverte 24h/24...

Et c'est là que je l'ai vu. Ce magnifique vendeur aux yeux onyx et au sourire froid.

Ce fut le coup de foudre.

A ce moment là, une pensée s'est imposée à moi : ' je le ferais mien '. Et cette idée ne pas m'a choquée.

A vrai dire, j'étais tellement étonné par cette rencontre que je n'ai pas eu le temps d'être choqué.

Et cela fait maintenant plus d'un mois que je passe par cette épicerie, tous les lundis, mercredi et samedi. Les jours où cet homme travaille. J'ai été heureux en voyant son prénom, Sasuke, sur son badge. Je l'étais d'autant plus lorsqu'il m'a souri pour la première fois en me souhaitant la bienvenue.

Alors, trois fois par semaine, je passe dans cette ruelle et achète une brique de lait, puis repart. Nos rencontres ne durent jamais très longtemps.

« Oh, bonjour ! » Sasuke me regarde, avec ses yeux si brillants.
« Bonjour » murmurais-je en retour.

Je lui offre un sourire, puis me dirige vers le rayon des briques de lait. C'est alors qu'il surgit à mes côtés, une brique à la main.

« Nous avons reçu de nouveaux goûts hier, et le stock s'est aussitôt écoulé. J'ai pensé que vous aimeriez peut-être les goûter. »

Je le regarde, regarde la brique, puis le regarde de nouveau. ' Je veux le faire mien ' cette pensée ne quitte plus ma tête.


Je veux le voir sourire, le voir pleurer. Je veux l'enlacer. Je veux qu'il m'aime. Et si cela est impossible, alors je l'enfermerai dans le jardin d'Éden, et lui ferai goûter le fruit défendu. Et, lorsqu'il mordra dans la pomme, je l'enchaînerai à mon âme. Oui, il sera mien.


Je lui adresse un nouveau sourire et prend la brique qu'il me tend ; nos mains se frôlent. « Merci, c'est très aimable à vous. Il me tarde de la goûter »

Nous nous dirigeons vers la caisse, je paie puis nous nous saluons et je sors. Mon ancienne copine m'a larguée car je serais " trop mesquin " et " pas assez sentimental". Je ne comprends vraiment pas les femmes.

Enfin, maintenant que le terrain est prêt, il est temps de passer à la vitesse supérieure.

C'est ainsi que le samedi, aux environs de 21h je retourne à la supérette. Pourquoi cette heure ? Car Sasuke a fini son service.

Je rentre, le salut, choisis une brique au hasard puis me dirige vers la caisse.

«  - Sasuke, lorsque tu auras encaisser ton client, tu pourras partir.
- Bien monsieur. »

Voilà le signal que j'attendais.

Je paie donc, sors, puis m'appuie contre un mur de l'épicerie et entame ma boisson. Quelques minutes plus tard, il est là.

C'est la première fois que je ne le vois pas en tenue de travail ; je remarque ainsi son piercing à l'oreille droite, habituellement cachée derrière ses cheveux.

« Belle soirée » commentais-je.

Il me regarde, arque un sourcil, et se rapproche. Il s'installe près de moi. Nos épaules se frôlent. C'est alors que je remarque que la rue, déserte, est éclairée par un lampadaire à la lumière vacillante.

« En effet, le temps est clément. » Il me regarde et poursuit : « C'est bon ? Le lait je veux dire.  »

« Son goût est ... délicieux. » Je le regarde de biais, capte son regard, puis d'un subtil mouvement de langue j'essuie du lait sur mes lèvres.

Il se redresse, esquisse un sourire, et se penche vers moi, une main dans mes cheveux, l'autre sur ma hanche. D'un mouvement aussi gracieux qu'érotique, sa langue vient épouser la forme de ma lèvre supérieure qu'il lèche.

« Qu-Qu'est ce que ...?!
- Il en resté alors j'ai pensé que vous pourriez partager. Délicieux, en effet. »


Je ne suis pas un jeune vierge, encore moins une adolescente prépubère qui s'excite pour un rien. Et pourtant, je ne peux nier ni le rouge de mes joues, ni mon c½ur qui s'emballe, remplissant le calme de cette soirée.

«  Connaissez vous l'expression ' prendre un adversaire à sa taille ' ? Je crois bien que vous avez visé trop haut. Mon numéro avec la brique à du vous échauffer un peu... »

Qu-Pour qui se prend-il ?! Je ne peux pas nier qu'il a un certain charme ... Mais là n'est pas la question ! Ressaisis toi Naruto !

Je décide de passer à l'offensive. Avant qu'il n'esquisse le moindre mouvement, je l'embrasse de manière passionnée, enroule ma jambe à la sienne et noue mes doigts à ses cheveux soyeux.

Mon esprit s'embrume face au désir que me procure ce baiser. Mon corps s'électrise. Lorsque je décide de l'interrompre, je peux admirer la magnifique teinte rosée de son visage.

«  Vous disiez ... ? A oui, vous n'êtes pas à mon niveau, en effet. Mais je m'en contenterai. »

La lueur de défi dans son regard lorsqu'il m'embrasse ne fait que raviver mon envie de le faire mien.

D'une manière bien destructrice et perverse, je l'aime.

Mais ça, je ne risque pas de le lui dire.


J'ai un problème. Un gros problème.

J'ai perdu à mon propre jeu. Je suis dingue de lui.

Mais ça non plus, je ne lui dirai pas.

Pas de suite en tout cas...




Fin


Tel est pris qui croyait prendre


Laissez moi vos impressions !
Avez-vous aimez ce style d'écriture ?
Avez-vous des passages préférez, des moments où vous étiez émus ?
Cette histoire d'amour passionnel et cette envie de dominer l'autre, vous en pensez quoi ?

Bisous à tous et bonne journée,
Naomi



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#Posté le lundi 15 juillet 2013 11:27

Modifié le mercredi 08 juillet 2015 05:45

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